Bonjour Lys62.
Le constat est trop souvent le même. La réussite d'une inclusion est trop souvent due au bon vouloir de l'enseignant de la classe d'accueil.
L'argument relatif au premier refus du maintien en GS de votre enfant me paraît absolument inique, voire fallacieux. Le redoublement des élèves ordinaires est certes de plus en plus contrôlé, mais il n’est pas encore soumis à des impératifs budgétaires, du moins pas directement.
En revanche, vous n’êtes pas la première à devoir vous battre pour faire valoir le projet de vie de votre enfant. En tant que parent, vous en êtes l’ultime responsable. Les personnes, qui aujourd’hui se prononcent sur l’orientation de votre enfant, ne seront plus là dans 10 ans pour assumer ces choix. Vous devez donc être convaincus par le bien fondé de cette orientation, et ne pas avoir de regret. Le choix d’une orientation progressive « classe ordinaire – Clis – IME » est compréhensible. Toutefois, il faut aussi être en mesure objectivement de répondre aux besoins de l’enfant. Par exemple, la Clis ne possède pas de plateau technique (éducateur, infirmier, psy, kiné…). Toutefois, si vous avez la chance d’avoir une CLIS avec un enseignant titulaire de la spécialisation (option D) ou d’une grande motivation, ce dispositif peut être très pertinent.
De mon côté, pour mon fils, l’inclusion scolaire n’a été une option retenue. Nous avons préféré un suivi spécialisé en IME, qui répondait très bien à ses besoins avec une section ouverte pour les enfants de 3 à 6 ans. Après 10 mois, le bilan est plus que positif.
Quant au regard de l’Education nationale sur nos enfants, il faut une véritable révolution. C’est une rupture nécessaire avec ces pratiques et cette indifférence qui caractérisent toujours cette institution. Or, nos enfants font partis intégrante de cette République et de l’idéal républicain.